samedi 11 octobre 2008

Diester : le biocarburant renouvelable

Rouler propre et faire des économies est un challenge que tous les conducteurs devraient relever. La plupart des voitures vendues en France sont des véhicules Diesel. C'est vrai pour les entreprises et également pour les particuliers.

Même si en général (hors offres promotionnelles du concessionnaire), acheter une voiture diesel coûte plus cher, ce type de combustion a la préférence des automobilistes. Cela est principalement motivé par le prix à la pompe et la robutesse des moteurs. Notre famille n'échappe à la règle, nous avons acheté un monospace diesel. Mon rêve serait de remplacer cette voiture par une autre à motorisation hybride ou un modèle totalement électrique mais également familial.

Puisque la Prius n'est pas (encore) disponible en version très familiale, je regarde ici et là les solutions alternatives qui peuvent réduire nos dépenses de carburant. C'est donc un peu par hasard que j'ai pour la première fois entendu parler du diester. Diester est une marque déposée qui vient de 2 mots Diesel et Ester. Il s'agit de substituer un bio-carburant à une certaine quantité de gasoil.

En matière de véhicule propre, rien n'est simple pour notre conscience. Si on opte pour un modèle tout électrique ou même hybride, on favorise l'énergie électrique et donc le nucléaire. Si on se tourne vers certains bio-carburants - le bioéthanol par exemple -, on détourne de sa fonction alimentaire l'agriculture mondiale pour satisfaire nos besoins (ou envies) de liberté de déplacement. Parce que rouler avec un carburant fabriqué à partir de maïs, de blé ou de betterave alors que des millions de gens souffrent de maltrunitrion ou meurent de faim est un paradoxe insupportable.

Revenons-en au Diester qui lui et c'est en cela que je l'apprécie est un biocarburant qui n'est pas produit à partir de céréales. Il est fabriqué à partir d'oléagineux (colza et tournesol). 2,1 millions d'hectares en France sont consacrés à la culture des oléagineux (plantes dont on peut tirer de l'huile). La consommation française pour les besoins alimentaires est de 0,5 hectares. Le reste peut donc est consacré à la filière automobile.

Depuis 1995, tous les véhicules diesel roulent avec 7 % de diester : il est mélangé dans le gazole vendu à la pompe. Le saviez-vous ? Le diester n'est pas commercialisé à la pompe dans des stations service. Il est fourni aux professionnels disposant de leur propre cuve de stockage. C'est le cas d'entreprises telles que la RATP, certaines collectivités locales et territoriales. Ce n'est plus 7 % de Diester qui est mélangé au gazole mais 30 % dans ce cas. Le mélange est d'autant plus facile que ces 2 produits ont presque la même densité.

Le Diester n'est pas comme le GPL ou l'hydrogène un carburant instable et donc plus dangereux que notre gazole habituel. Il est biodégrable à 98 % et rejette moins de CO2 que le gasoil seul. Utiliser moins de gazole est également salutaire pour notre économie. Réduire de 30 % notre dépendance énergétique pétrolière c'est pas mal non ?

Économiquement parlant, c'est également un atout pour notre agriculture en offrant de nouveaux débouchés. En fin de compte, c'est un bienfait pour l'agriculture, pour l'industrie automobile, pour l'économie et pour notre pouvoir d'achat. Finalement, il n'y a guère que les grands groupes pétroliers qui ne s'y retrouvent pas...

À quand une distribution aux particuliers sur autoroute, en supermarché ou en station service ?
Et vous, que pensez-vous du Diester et des biocarburants ?

Pour en apprendre davantage, je vous recommande une visite du site Internet consacré au Diester: Faites le plein d'avenir, et cette vidéo de Proléa:


PROLEA Diester

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Bluebeetle(one).

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