mardi 15 juillet 2008

Restaurants Bio a Paris

À Paris, nous allons de plus en plus vite au quotidien.

Cherchons nous à rattraper l'insoutenable rythme du New-Yorkais ?

Nous sommes les seuls êtres vivants de cette planète à manger également par plaisir.

La France [1] pays de la grande gastronomie, du goût, de l'excellence culinaire perd peu à peu sa foi et sa place gastronomique dans le monde.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

  • Invasion acceptée de la mal bouffe américaine
  • Succès colossal des restaurants chinois
  • Scandale de la Cuisine moléculairecuisine moleculaire[2]
Heureusement, il reste un petit village d'irréductibles qui souhaite stopper ces fléaux et remettre la France à table.

Après le boom des restaus japonais [3], c'est le tour des restaurants bio de faire le bonheur des papilles de leurs convives.

Ces restaurants bio ont repris ce qui a fait le succès des MacDo et des restaus chinois : des plats déjà prêts, maintenus au chaud et ainsi servis plus rapidement.

Mais la différence est de taille : on mange sain, on mange bio et on retrouve enfin des aliments qui ont du goût.
En 3 mots : on se régale.

Cette semaine j'ai accompagné une collègue au Lémoni Café 5 rue de Clichy, Paris 9è.
Elle ne s'en est pas encore tout à fait remise ...

- Ah bon les hommes aussi aiment manger bio ? [4]

Nous avons patienté environ 60 secondes avant de pouvoir atteindre les présentoirs réfrigérés mettant à notre disposition :

soupe froide (gaspacho)
desserts de fruits frais
desserts lactés
salades de pâtes
salades de légumes

Comme c'est pas bien de faire attendre des clients, on a servi aux clients patients de la file d'attente un « gros dé à coudre » de gaspacho maison (tomates, concombres et graines de sarrasin le tout bio bien entendu).

Cela m'a tellement plu que j'ai pris la version grand verre comme boisson accompagnant le repas.

Le menu trio qui coûte 9,90 € à emporter et de 12,50 à 13,50 € sur place propose :
  • 1 plat chaud
  • (ou) 1 salade
  • (ou) 1 soupe fraîche – mon gaspacho donc -
suivi par
  • 1 salade
  • (ou) 1 soupe
  • (ou) 1 grand jus
et enfin
  • 1 dessert
  • (ou) 1 boisson
Avec le gaspacho – en soupe / boisson – j'ai craqué pour un parmentier de poisson (cabillaud, tranches de pommes de terre, tomates cerise et rondelles de courgettes) et une coupe de fruits frais bio (fraises, quartiers de pamplemousse et grains de raisin noir).

Les quantités sont raisonnables [5] et les assiettes sympas (de couleur unie et carrées).

Après un tel menu, on retourne travailler regonglé à bloc en vitamines et saveurs à dépenser tout le long de l'après-midi.

Ces restaurants bio signeraient-ils le retour à petits pas de la gastronomie française ?

Bon appétit !

@+
Bluebeetle(one).

[1] Ce pays fier de sa culuture et de ses traditions.
[2] Le premier qui me parle de cuisine moléculaire, je m'énerve !
Le genre de cuisine qui vous met de l'azote en bouche parce que c'est rigolo.
Vite une camisole pour Hervé This!
[3] Des restaurants japonais à 2 vitesses (les hauts de gamme avec un menu qui démarre à 50 euros par personne et la version grand public qui débute à partir de 12 euros environ par personne).
Le restaurant japonais de Vauréal fait partie de cette seconde catégorie.
[4] J'impute cette réflexion à une culture Sex and the City un peu trop marquée.
;o)
[5] Ni trop ni trop peu.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu t'es régalé alors ?? tant mieux !

Bluebeetle(one) a dit…

Hello Bree,

Oui c'était vraiment très bon.

Comme quoi manger équilibré ça peut aussi être agréable.
;o)

J'en ai encore les papilles émoustillées.

@+
B.